samedi 23 juillet 2005

Autour de la lune, de nombreuses étoiles

Cela faisait longtemps, n'est-ce pas ?
T'ais-je manqué ? Je ne crois pas. Les choses vont et viennent, les gens ne sont sont, à tout prendre, que des épiphénomènes,de l'écume à la surface des choses, volant dans le vent nocturne, leurs traces s'éffaçant au gré des rythmes de la vie. Désolé d'avoir gardé le silence. Mais, quand on manque d'air, on l'économise, bouffée après bouffée, on évite de parler pour ne pas rompre le silence de l'immuable, de ce qui nous dépasse, de ce qui est au-delà de nous.

Tu m'a manqué, mon âme... Tant et tant que je suis sec, feuille morte ballotée à la brise chaude ; quelques arêtes au fond de l'eau qui lentement se décomposent dans la mare, près de la fontaine.

Et j'ai bu, pourtant,à cette fontaine. Trop, peut-être...

Mais il y a la pleine lune. Il y a ces étoiles, tout autour, ces étincelles éclairant la nuit, et je tourne et retourne au fond, si près de la vase. Mais il y a cet espoir mais il y a ces souvenirs de choses jamais encore advenues, ce souvenir factice de te savoir si proche...

Il y a, je le sais, l'eau entre nous, qui fait que je ne puis te rejoindre, l'eau qui me fait respirer et me maintient...
L'eau qui coule de tes yeux, l'eau qui coule des miens.
Sel et eau... Bretagne, Brocéliande...

Et le fer...


Bientôt je reviendrai, Luminalba, Ma licorne... Bientôt.

Porte-toi bien, il Me faut encore un peu d'oxygène avant de pouvoir à nouveau te parler.

A bientôt, le monde